Poème janvier 2016
Arrête de pleurer
Le temps s’est écoulé
et c’est avec regret
que tu pleures sur ton passé.
Comme tu aimerais ton cœur d’enfant retrouver,
cet enfant qui savait si bien en un monde meilleur rêver.
Il te semble l’avoir perdu à jamais en ces dernières années
mais cela est impossible ! Car au fond de chacun de nous,
cet enfant est toujours là, sommeillant au plus profond
de notre être.
C’est à lui que l’on doit les éclats de rire, les rêves,
les sottises et les battements de cœur.
C’est cette présence qui fait que l’homme garde,
malgré les années écoulées, cette jeunesse qui émerveille
et lui donne, au cœur de toutes les tempêtes,
la folie d’espérer.
Alors, arrête de pleurer, prends cet enfant au fond de toi
par la main, relève la tête et
bats-toi pour cette nouvelle année.
Josiane Martini
|

|
Poème février 2016
L’amour
Levons nos verres à l’amour.
Le vrai, avec un grand A,
Et non celui qui fait de l’amour
Un éveil des sens, ne cherchant
Que sa propre jouissance.
Que l’amour soit une union,
Où les cœurs parlent,
S’unissent dans leur seul battement
Pour être « UN ».
Pas besoin d’exploit, mais de foi
En cet amour, qui, pour être ainsi vécu,
Dépassera tous les obstacles,
Pour au fond de vous, même si la vie
Vous a séparé, vibrer à jamais.
A tous, bonne quête
du vrai amour sous
le regard de St Valentin.
Josiane Martini
|
 |
Poème Mars 2016
|
Mars…
… Avec sa robe de bourgeons
et ses premières fleurs, il vient nous
annoncer le renouveau.
Quoique cette année, il a, hélas, fait
bien de faux départs.
Dame nature semblait lui échapper.
Mais à présent les retrouvailles sont là…
Certes, quelle bataille ! mais enfin,
la terre, toute essoufflée de cet étrange
hiver se tend vers le printemps,
celui de la renaissance et de l’espérance.
A nous, malgré les aléas de la vie,
de suivre son exemple.
Josiane Martini
|

|
Poème avril 2016
Méditation
Il faudrait essayer d’être heureux,
ne serait-ce que pour donner l’exemple.
Jacques Prévert – Spectacle 1951
En effet, comment ne pas rebondir sur cette
pensée si forte en vous invitant à aller
vers des horizons d’espérance ?
De vous dire de ne point perdre de temps à gémir
sur vous, mais, au cœur de la tempête de votre vie,
tel un commandant de bord, prendre la barre
à pleine main afin de gonfler d’espoir tous ceux
qui vous auront été confiés.
C’est cela la vraie victoire, ne jamais refuser
aucune des miettes de bonheur, et qui sait, si elles
ne deviendront pas un océan d’amour.
Car c’est un devoir de se battre pour que
l’avenir puisse changer, si ce n’est pour soi,
que ce soit pour l’autre.
Soyons des pionniers du bonheur montrant
le chemin de la vie.
Josiane Martini
|
 |
Poème mai 2016
1er Mai
Voici que dans les fourrés
de nos regards bien cachés
ou que cela soit au cœur de la forêt
Dame nature a semé
De-ci de-là, comme le petit poucet
des petits brins de muguet,
si beaux, si blancs, si parfumés.
Un instant ils nous font rêver
à quelques pages d’histoire relatées,
de l’étonnant petit brin de muguet,
qu'en son temps, Charles IX offrit
aux dames de la cour
comme porte bonheur, un beau jour du 1er Mai,
pour des siècles plus tard
être brandi par chacun au nom de l’égalité.
Ainsi, d’un geste princier,
à la révolution surprenante des ouvriers
le brin de muguet est toujours apprécié
et, espérance de bonheur ici-bas retrouvé.
Josiane Martini
|
 |
Poème Juin 2016
La simplicité
Heureux celui qui entend
et qui voit, tout simplement,
loin des pourquoi et des comment.
Jésus n’a laissé aucun écrit,
les plus simples l’ont suivi…
car la simplicité, soit, elle émerveille
par sa vérité, soit, elle effraie par sa complexité
qui fait alors que l’homme,
ayant perdu son cœur d’enfant s’emprisonne
dans l’esprit tortueux de ce monde
pour expliquer et maîtriser
ce qui lui échappe, à quoi bon !
Ne dit-on pas que le cœur a ses raisons
que la raison ignore ?
Et, heureux les simples d’esprit,
le royaume des cieux leur appartient !..
Josiane Martini
|
 |
Poème juillet 2016
Vers de nouveaux horizons
Le dépliant du rêve est dans ma poche,
les valises sont prêtes, le billet à la main,
me voici partie pour l’aventure.
Excitée, je monte dans le train de l’inconnu
pour un voyage qui a commencé il y a quelques
jours dans ma tête.
Une place… enfin ! le filet reçoit mes bagages
et je m’assieds, heureuse d’être au départ
de tout et rien. Sur le quai, j’ai laissé ma vieille
peau, lourde de tant d’histoires, de stress, et
j’attends le départ vers un autre monde,
un autre moi.
Le train s’ébranle et commence le chemin
vers d’autres paysages, d’autres visages où
les habitudes sont mises aux oubliettes,
laissant un grain de folie habiter mon être.
Tout voir, tout connaître, afin de revenir
peut-être bronzé mais surtout riche de nouvelles
connaissances. Car, comment parcourir le monde
sans laisser mon être s’imprégner de tous ces
regards et s’ouvrir vers de nouveaux horizons.
Josiane Martini
|
|
Poème août 2016
Rencontre insolite au cœur des vacances
Le jour se lève et le soleil silencieux perce le voile
de la nuit sur la forêt endormie.
Pas à pas j’avance doucement, porté par le bruit
de mes pas dans le sous-bois s’éveillant à la vie.
Soudain, surgit devant moi, comme sortant d’un
conte d’enfant, un lapin aux longues oreilles, qui,
arrêté dans sa course, assis sur son train arrière,
m’interroge du regard.
Je n’ose bouger. Lequel de nous deux est le plus surpris ?
Il vient en quelques secondes réveiller en moi
l’histoire de Jeannot Lapin.
Instant insolite qui fait qu’au-delà de cette
rencontre fortuite je retrouve mon cœur
d’enfant et m’émerveille d’un tel présent.
Josiane Martini
|
 |
Poème septembre 2016
Le plus vieux des cybants
Voici le plus rapide des réseaux : mon regard zappe
d’un titre à l’autre, d’une image à l’autre, cherchant à
se fixer sur un livre qui pourrait l’emporter dans sa
trame pour un long voyage accroché à l’inspiration
de l’auteur.
Page après page, j’enregistre un mot, une phrase
éveillant la vivacité de mon esprit qui déjà, dans mon
cerveau force humaine, analyse, interroge.
Soudain, mon regard s’arrête enfin prisonnier. Je veux
savoir, découvrir le contenu de cette pensée posée sur
un papier de qualité qui déjà caresse mes doigts et me
donne envie de la parcourir.
Je ne zappe plus, mais rentre dans le roman, me laisse
surprendre, épousant pour un instant l’imagination de
cette œuvre qui a su me stopper dans ma soif de
rêves, de rencontres, qui n’avait pas cessé de chercher
en zappant, cybant avec les moyens de ma naissance,
l’ami d’un soir à ramener chez soi.
Josiane Martini
|
|
Poème octobre 2016
Le temps du temps
L’automne est la saison où se cueillent les fruits
qui flatteront nos palais l’hiver venu.
C’est aussi l’instant de la vie où, l’homme regardant derrière lui,
fait le bilan de ce qu’il a retenu.
En effet, c’est une page particulière où les êtres que nous sommes
regarderont en arrière.
C’est sur les moissons des années écoulées
que nous avancerons vers demain, riches de l’avoir d’hier.
Car tous, comme la terre, nous sommes faits de saisons
qui dans nos vies passeront…
pour nous mener vers un avenir parfois incertain où,
ensemble, nous vieillirons.
Josiane Martini
|
|
Poème novembre 2016
Le silence de la vie
En ce mois de novembre, chacun, un jour,
découvre le silence de la vie.
Cette vie si précieuse qui, soudain,
s’en est allée vers l’infini.
C’est alors l’instant où l’on se sent perdu, anéanti.
On essaie de trouver son chemin en cette fête
de Toussaint où on a tant d’amis
qui, en ce jour, tout comme chacun de nous
ne savent plus que dire, tout est fini.
Elle a tout simplement changé de forme, mais,
elle est là, à deux pas, la Vie.
Elle attend que tu l’écoutes, que tu abattes le mur qui t’isole et
pour elle, pour toi, tu te tendes vers l’avenir.
Josiane Martini
|
 |
Poème décembre 2016
Le message renouvelé
Sonnent, sonnent, les cloches,
chantent, chantent, les anges
Pour renouveler leur merveilleux message
ayant dépassé le temps et les âges,
Clamant à tue-tête, encore et encore
qu’un enfant nous est né pour nous sauver.
Alors, s’il vous plaît, au nom de ce bel avènement
ne cessez jamais d’espérer
qu’un jour nous serons autour de sa table, rassemblés.
Car, l’amour de Dieu le Père fera tout
pour qu’enfin, nous soyons tous réconciliés.
Josiane Martini
|
|
|
|