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Poème Janvier 2008

L’étoile d’argent

Le visage dans l’herbe je laisse couler
sur mon visage des larmes de douleur.

Il me semble avoir marché longtemps
et enfin épuisée, contre la terre être
tombée en pleurs.

Je suis seule avec ce chagrin ; trompée
en mon amour, j’ai pris la fuite dans
la nuit souhaitant que je meurs.

Mais, me retournant, ouvrant les yeux,
je vois au firmament les étoiles
brillantes et vibrantes comme des
milliers de cœurs.

Tout à coup, traversant le ciel, une
étoile filante sillonne le ciel de
sa queue d’argent et j’émets un souhait
avec ardeur.

Père, réparez mon cœur brisé, redonnez-
moi l’espoir et la force de pardonner
afin que demain, d’un nouvel amour,
je n’aie pas à avoir peur.